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Cinq paroles qui te protégeront du feu

Fais de cette proclamation du Tawhid ta dernière parole

Ibn Majah a rapporté, dans son recueil de hadiths, d’après Al Aghar Abou Mouslim, qui a témoigné qu’Abou Hourayra et Abou Sa’id avaient tous deux rapporté que le Messager d’Allah a dit :

“Quand le serviteur dit : ‘Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah, Allah est le Plus Grand’, Allah dit : ‘Mon serviteur dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je suis Allah, le Plus Grand.’ Et quand le serviteur dit : ‘Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah seul’, Allah dit : ‘Mon serviteur dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi Seul.’ Et quand le serviteur dit : ‘Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah, sans associé’, Allah dit : ‘Mon serviteur dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, et Je n’ai pas d’associé.’ Et quand le serviteur dit : ‘Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah, à Lui appartient la royauté et les louanges’, Allah dit : ‘Mon serviteur dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, la royauté et les louanges m’appartiennent.’ Et quand le serviteur dit : ‘Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah, il n’y a de changement d’état et de force que par Allah’, Allah dit : ‘Mon serviteur dit vrai : il n’y a de divinité digne d’adoration que Moi, il n’y a aucun changement d’état ni de force si ce n’est par Moi.’”

Abou Ishaq a dit : “Ensuite, Al Aghar a dit quelque chose que je n’ai pas compris.” J’ai demandé à Abou Ja’far : “Qu’a-t-il dit ?” Il a dit : “Celui à qui elles sont accordées au moment de sa mort ne sera pas touché par le feu.” Tirmidhi l’a également rapporté dans le chapitre : “Ce que le serviteur doit dire quand il est malade”. Il l’a rapporté avec la phrase : “Celui qui les dit lorsqu’il est malade et meurt, le feu ne le touchera pas.”

Al-Nasa’i l’a également rapporté et a ajouté : “Il les compte au nombre de cinq en repliant ses doigts (vers sa paume)”. Il a également dit dans une narration : “Allah donne raison à Son serviteur avec cinq paroles qu’il prononce.” Puis il les a mentionnées.

Ibn Al-Qayyim, qu’Allah lui fasse miséricorde, a déclaré en énumérant les bienfaits du rappel (d’Allah) : “Le rappel est une cause pour que le Seigneur atteste de la véracité de Son serviteur. Les formules de rappel déclarent Ses qualités parfaites et Ses attributs majestueux. Ainsi, lorsque le serviteur les mentionne, son Seigneur confirme ses paroles. Celui dont le Seigneur atteste de la véracité ne sera pas rassemblé avec les menteurs ; on espère qu’il sera regroupé avec les véridiques.” Et il a cité ce hadith. Il a également dit, qu’Allah lui fasse miséricorde : “Et parmi Son amour, pureté à Lui, l’éloge qui Lui est fait. Il confirme celui qui le loue à travers Ses attributs de perfection.”

Ibn Hibban a ainsi classé ce hadith dans son ouvrage authentique, dans le chapitre : “Mention des paroles que le musulman dit et que son Seigneur, exalté et élevé soit-Il, confirme.”

Concernant cette parole : “Celui à qui elles sont accordées au moment de sa mort ne sera pas touché par le feu”.

  • Al Sindi, qu’Allah lui fasse miséricorde, a commenté dans ses annotations des Sounan d’Ibn Majah : “Cela signifie que quiconque est gratifié par Allah de ces paroles, qu’Il le guide à les prononcer au moment de sa mort, le feu ne le touchera pas. Au contraire, il entrera immédiatement au Paradis avec les bienfaisants. Ô Seigneur, accorde-nous ces paroles.”

  • Al-Shawkani, qu’Allah lui fasse miséricorde, a déclaré dans Touhfat Al Dhakirin : “Le sens de cela est que ces paroles englobent le Tawhid à cinq reprises. Il a été établi dans les hadiths authentiques que celui qui meurt sans associer quoi que ce soit à Allah, entrera au Paradis. Nous mentionnerons (le hadith) : ‘Celui dont la dernière parole est ‘La Ilaha Illa Allah’ [Nulle divinité ne mérite l’adoration excepté Allah] entrera au Paradis’. Il a rapporté de nombreux hadiths dans ce sens, d’après de nombreux compagnons, tirés d’ouvrages authentiques et d’autres sources.”

  • Al-Moubarakfouri, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans Mara’at : “Ce hadith est une preuve que si un individu prononce ces paroles alors qu’il est malade et meurt des suites de cette maladie en les ayant prononcées - c’est-à-dire que ces paroles sont les dernières qu’il prononce en étant conscient et en les choisissant soigneusement - le feu ne le touchera pas et il ne sera pas affecté par ses péchés passés, car elles expient tous les péchés.”

  • Cheikh Al ‘Otheimine, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans son explication de Riyad Al Salihin : “Il convient à l’individu de mémoriser ce rappel et de le répéter fréquemment lorsqu’il est malade, jusqu’à ce qu’il obtienne une bonne fin par la permission d’Allah le Très-Haut, et le succès provient d’Allah.”

  • Mon père, Cheikh ‘Abd Al Mouhsin Al Badr, qu’Allah le préserve, m’a dicté ceci : “C’est un grand rappel, rapporté par certains auteurs des Sounan et d’autres, qui a été authentifié par un groupe de savants. Il est composé de cinq Tahlilat (déclarations de l’attestation de foi ‘La Ilaha Illa Allah’) et est accompagné d’éloges à Allah, comme il sied à Sa grandeur. L’imam Al Boukhari, qu’Allah lui fasse miséricorde, a conclu son authentique avec le hadith d’Abou Hourayra, qu’Allah soit satisfait de lui, dans lequel le Messager a dit : “Deux paroles légères sur la langue, lourdes dans la balance, aimées par le Tout-Miséricordieux : ‘SoubhanAllah Al ‘Azim, SoubhanAllah Wa Bihamdihi’. Ces cinq Tahlilat conviennent d’être décrites par ces trois caractéristiques mentionnées dans ce hadith. Mon fils, ‘Abd Al Razzaq, qu’Allah le préserve, a bien fait de mentionner et de diffuser ce hadith, et le rappel profite aux croyants. Il est donc impératif pour le musulman de prêter attention à ce rappel, en particulier en cas de maladie. Allah est Celui qui accorde le succès.”

  • Cheikh Ahmad Abou ‘Oubaydah Al Mahrazzi Al Mourrakachi, qu’Allah lui fasse miséricorde, recommandait beaucoup cette invocation, qu’il appelait “la lecture de la proximité de la mort”. Il disait : “Ne néglige pas la lecture de la proximité de la mort, et garde-la toujours à l’esprit.” Il expliquait la différence entre cette évocation et le hadith : “Celui dont les dernières paroles sont ‘La Ilaha Illa Allah’ entrera au paradis”. Il soulignait : “Le paradis peut être atteint après un châtiment antérieur, mais ici, il n’y a pas de châtiment antérieur, car il est dit ’le feu ne le touchera pas’”. Il affirmait : “Ces cinq paroles, au moment de la mort, constituent la plus grande et la plus précieuse des provisions”. Allah l’a honoré en faisant d’elles les dernières paroles qu’il prononça dans ce monde. Mieux encore, il les fit prononcer à un autre mourant qui était à son chevet, elles furent donc leurs dernières paroles. C’est ainsi qu’une personne mourante fit prononcer ces paroles à une autre personne mourante. Qu’Allah les pardonne à tous deux, ainsi qu’à l’ensemble des musulmans décédés.

Ce rappel est grand et béni. Tout musulman devrait en prendre soin et le réciter abondamment. Il devrait le considérer comme un objectif et une aspiration. Il espère qu’Allah lui permettra de les prononcer au moment de sa mort, afin d’avoir une bonne fin et d’entrer au paradis immédiatement avec les bienfaisants, sans que le feu ne le touche.

C’est Allah qui accorde la réussite, Lui seul, sans associé.

Source: Site officiel du Cheikh ‘Abd Al Razzaq Al Badr, qu’Allah le préserve.

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